Avis de tempêtes : la fin des beaux jours ?

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Acheminons-nous progressivement vers la fin des beaux jours ? La question, en ces temps troublés, n’est plus que jamais d’actualité. À l’heure où les forêts australiennes et sibériennes brûlent, où les derniers glaciers et banquises disparaissent, où des centaines de milliers d’espèces animales et végétales sont en voie d’extinction d’ici la fin du siècle, la question est plus que légitime. La récente apparition du coronavirus, sa propagation et ses conséquences semble être un exemple de plus, corroborant l’idée que le modèle d’une société industrielle et marchande, que le mythe du Progrès, sont en fin de piste, pour le meilleur comme pour le pire.
Si le coronavirus a pu, modestement, interroger nos contemporains sur la nécessité de préserver nos environnements, il a également été l’opportunité pour l’État d’accroître son emprise et son contrôle sur nos sociétés, tant par l’omniprésence policière que par l’utilisation massive des outils numériques qui, sous couvert de protection sanitaire, accompagnent la destruction des liens sociaux les plus élémentaires.
Face à la menace de la destruction définitive des écosystèmes planétaires et aux tentations éco-fascistes qui commencent à se manifester, que peuvent bien valoir les idées anarchistes et leurs héritages, parfois fruits d’un passé révolu ? Comment penser les interactions entre écologie sociale, idées anti-autoritaires et crises sociales ? Comment qualifier, distinguer et parfois dépasser un certain nombre de notions désormais populaires, — comme la collapsologie —, pour aboutir à une société autonome et émancipée ?
Des questions posées en filigrane à la lecture du dossier de ce nouveau numéro de Réfractions. Questions auquel il tente humblement d’apporter des débuts de réponses. Le tout sans oublier également le développement d’un rapport sensible au monde par la poésie, par l’art, garant de l’épanouissement des écosystèmes et de notre humanité.

Réfractions n°44 | Avis de tempêtes : la fin des beaux jours ?
Collectif Réfractions, 180 pages, 15 euros

Avis de tempêtes : la fin des beaux jours ?

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jeudi 15 octobre 2020 à 20h30 au Centre Ascaso Durruti, 6 rue Henri René – Montpellier.

À propos de la critique de la collapsologie, thème du numéro 44 de Réfractions« , revue de recherches et expressions anarchistes:
animée par 3 des membres de la commission du numéro : Jean-Jacques Gandini, Ronald Creagh et Danièle Haas

La collapsologie pose des constats clairs, autant qu’elle laisse en suspens de redoutables difficultés.
Par exemple, ne doit-on pas différencier effondrement de l’écosystème et effondrement du capitalisme ?
Un effondrement est-il un processus lent ou un basculement brutal et irréversible ?
L’anticipation de l’inéluctable peut-elle être le ferment d’un agir, et comment ?
Les 7 contributeurs de ce dossier ont amené des éléments de réponse sur lesquels nous vous invitons à débattre.

Pour les raisons sanitaires, vu la COVID, le masque sera obligatoire dans le local, et nous ne pourrons accueillir que vingt personnes!!
Nous vous invitons à réserver votre place par mail à l’adresse suivante :

bulletin du CIRA Lausanne, n° 76 / 2020

Lausanne Bulletin 76

Le nouveau bulletin du CIRA Lausanne, n° 76 / 2020, est paru. Il peut être téléchargé ici.

Au sommaire, entre autres :
– Concours d’anarchitecture / Concorso di anarchitettura
– Albert Daenens (1883-1952), artiste bruxellois anarchiste, antimilitariste, activiste et éditeur
– Senya Fléchine (1894-1981) et Mollie Steimer (1897-1980)
– Alejandro Sancho Riera (1926-2020)
– Nouvelles acquisitions
– Bonne lecture !

Mauricius : Au pays des soviets, neuf mois d’aventures

Pour la première fois depuis un siècle, Au pays des soviets, neuf mois d’aventures de Mauricius (Maurice Vandamme) a pu être réédité par la maison d’édition Théolib, dans sa collection « Liber*** »,  grâce au CIRA Marseille qui en a fourni l’original. La préface de Anne Steiner replace le personnage dans cette époque mouvementée, avec ses côtés flamboyants et ses défauts. Le portrait de couverture provient d’une peinture de la collection du CIRA. Ce livre peut-être commandé chez l’éditeur.
Théolib –  La Saulnerie de Bas, 50750, Saint Martin de Bonfossé ( 30 €, frais de port compris)