Au printemps 1990, le CIRA a été brusquement contraint de quitter les locaux qu’il occupait rue des Convalescents et s’est retrouvé sans aucune solution de rechange. La situation était dramatique, car il lui était rigoureusement impossible d’assumer, seul, les charges d’un local suffisamment grand, et donc au loyer élevé, pour abriter ses collections. Les responsables du C.I.R.A. étaient complètement désemparés. Au moment où la situation paraissait être totalement désespérée, Monsieur Christian Oppetit, conservateur en chef, aux Archives Départementales, alerté par divers universitaires, proposa en effet de prendre en dépôt la partie la plus précieuse des matériaux rassemblés et surtout les périodiques. C’est ainsi que plus de 6 tonnes de documents furent transférés, non sans mal, et avec l’aide du personnel des Archives, pour être définitivement abrités sur les rayonnages des Archives départementales (d’abord rue Saint-Sébastien puis rue Mirès), où ils ont été classés, inventoriés et rendus accessibles à tous (les jours ouvrables) bien entendu. Le reste fut entreposé, ici et là, en attendant que les promesses des uns et des autres soient suivies d’effets…
Préface de l’inventaire (extrait) par René Bianco, février 1995