CHANSONS LIBERTAIRES SUR ANARLIVRES

Sur le site Anarlivres, retrouvez la retranscription de quelques chansons libertaires du début du XXe siècle, la plupart introuvables sur le Web. Beaucoup de ces paroliers qui ont marqué leur génération sont maintenant de parfaits inconnus.

Beaucoup de ces paroliers qui ont marqué leur génération sont maintenant de parfaits inconnus. A côté de Charles d’Avray (biblio), Eugène Bizeau (biblio) ou Gaston Couté (biblio), qui se souvient de François Brunel, Clovys, Flesky du Rieux, Robert Guérard, Achille Le Roy, Louis Loréal, Jean-Paul Monteil, Paul Paillette, le Père Lapurge (voir bibliographie) ?… Même Mauricius (« Le péché originel ») et Sébatien Faure (« Chant de révolte ») se sont mis à rimer, avec plus ou moins de bonheur il est vrai. Il était aussi de bon ton de se moquer des compagnons, tel « L’anarchiste », créé par Delormel et Garnier, interprété par un certain Plébins, ou de broder sur les martyrs de la cause comme cette « Lettre de suprême adieu de la petite Sacco à son père », larmoyante à souhait, bien-pensante… et avec peu de contenu politique. Sans aucun doute, ces chansonniers de la Belle Epoque (pas pour tout le monde !) se mettraient aujourd’hui au rap pour exprimer les peines et difficultés des gens. Irracible, un rappeur qui a le bon goût de ne pas alimenter les pages people ou de faits divers, a enregistré récemment une version du « Triomphe de l’anarchie » de Charles d’Avray (texte). Une belle surprise et un régal : de la révolte, du rythme et, en plus, on comprend les paroles (aveu d’un vieux con resté à Brassens, Brel et Léo Ferré). Il rejoint ainsi la cohorte des interprètes modernes de ce chant : Marc Ogeret (1968), Les Quatre Barbus (1969), René Binamé (1996), Les Sarkofiottes (2007), Jean Weber (2013), Dubamix (2019).