Centre Ascaso-Durruti, 6 rue Henri-René – Montpellier (34)
La rencontre sera suivie d’un « Fallait pas », (chacun apportant un truc à boire et/ou à manger à partager ensemble)
Centre Ascaso-Durruti, 6 rue Henri-René – Montpellier (34)
La rencontre sera suivie d’un « Fallait pas », (chacun apportant un truc à boire et/ou à manger à partager ensemble)
Normand Baillargeon – L’ Anarchisme – Que sais-je ?
Dominique Lestel – Philosophie des zones d’autonomie temporaires aux origines des ZAD – Fayard
Sans nom – identifier l’ennemi, le coin des bonnes adresses (2020-2023) – Cygne noir
Marie-Claire Calmus – Chroniques de la flèche d’or (vol. 9) – Éditinter
Réseau Makhno – La Pieuvre Nucléaire – Les éditions du Monde libertaire
Marc Silberstein– Ni dieu ni maître ni illusions– Éditions Matériologiques
Voto – Les Bérus Riaient Noir – Archives de la zone mondiale
Pierre Méric – Des pavés à la mer – Les Grands Chemins
Jomy Cuadrado – Qui a tué 18/10/51 ? – Théolib
Sebastien Rutès – Pharos – Faction
Laurence Biberfeld – Malencontre – Faction
Pierre-Joseph Proudhon – Les confessions d’un révolutionnaire – La République des Lettres
Jordi Gonzalbo – Une joyeuse mélancolie – Balzac
Melodia Sirvent – La petite fille du cordonnier– Melodia Sirvent
Didier Manyach – Barrio Chino– Paraules
André Robèr – Robèr – Paraules
André Robèr – Il nous reste si peu de temps – Paraules
Didier Manyach – La semence des racines – Paraules
Didier Manyach – Amprenta haosului- Paraules
Philippe Godard – Une bande de riches, des milliards de pauvres – Calicot
Michel Ragon – Trimestriel n°179 – Éditions 303
Bernard Lazare – L’antisémitisme – Ardavena
Romain Benini et Cécile Narjoux – La langue de Bernard Noël – Éditions universitaires de Dijon
Charles-Louis Philippe – Bubu de Montparnasse – La République des Lettres – Bf3964
Marie-Hélène Baylac – Louise Michel – Perrin
Bruno Loth – Dolores – La boîte à Bulles
Yves Ternon – Makhno, la révolte anarchiste 1917-1921 – Les Belles Lettres
Edouard Jourdain – Makhno, L’épopée d’une Ukraine libertaire – Michalon
Hervé Brizon – La vie rêvée de Sainte Tapiole – Terrasses
Roberta Martinez Gatalán – Destination Saragosse – Chronique de la colonne Durruti – Le Coquelicot
Bruno Le Dantec – Et mon père un oiseau ? – Hors d’atteinte !
Vivian Gornick – Emma Goldman la révolution comme mode de vie – Payot
Howard Zinn – Une histoire populaire des États-Unis pour les ados – Au diable vauvert
Jean-Pierre Joblin – Dans les sillons de Gaston Couté – Jean-Pierre Joblin
Voltaire – Pensées végétariennes – Mille et une nuits
Mačko Dràgàn – Abrégé de littérature-Molotov – Terres de feu
H.K. – Barge – Éditions du Chien Rouge
Serge Quadruppani – La Forcenée, la trilogie de K – Points
Coline Picaud – Daiane – Le monde à l’envers
Coline Picaud – Hawa – Le monde à l’envers
Olivier Lefebvre – Lettre aux ingénieurs qui doutent – L’échappée
Anselm Jappe – Un complot permanent contre le monde entier : essais sur Guy Debord – L’échappée
Paul Guimard – Rue du Havre – L’échappée – Af5176
Flavio dos Santos Gomes – Quilombos : communautés d’esclaves insoumis au Brésil – L’échappée
Joseph Gabel – La fausse conscience et autres textes sur l’idéologie – L’échappée
Eugène Dabit – La Zone verte – L’échappée
Roland Cros – L’incorrigible : itinéraire d’un bagnard ordinaire – L’échappée
Fabrice Colomb – Le capitalisme cannibale – L’échappée
Patrick Chastenet – Les racines libertaires de l’écologie politique – L’échappée
Jacques Beynac, Alexandre Skirda, Charles Urjewicz – La terreur sous Lénine – L’échappée
Bernard Charbonneau – Tristes campagnes – L’échappée
Michel Blay – L’ordre du technique : comment il s’est imposé, comment s’en sortir – L’échappée
André Warnod – Les plaisirs de la rue – L’échappée
Albert Vidalie – Les bijoutiers du clair de lune – L’échappée
Perle Abbrugiati – Brassens. Liberté, libertés - Presses Universitaires – Univ-amu
Errico Malatesta – Conversations sur l’anarchisme – Nada
Vanina – Les leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes – Acratie
La Mouette Enragée – Avant de faire le tour du monde, faire le tour de l’atelier – Acratie
Claudio Albertani et Fabiana Medina – A quel moment le Mexique a-t-il été foutu ? – Acratie
livres reçus en service de presse pour la bibliothèque en 2023
La revue Turbulences lance pour son deuxième numéro un appel à contributions sur la thématique suivante :
« Esthétiques anarchistes : l’art et le non-gouvernable »
Par « anarchisme », on entendra ici le refus général du « préjugé gouvernemental », de l’idée que gouverner et être gouverné soient indispensables et que toute conduite, individuelle ou collective, ait à s’inscrire dans l’asymétrie du commander et de l’obéir. L’hypothèse anarchiste ne se limite pas à soutenir que gouverner équivaut à dominer ou que les dispositifs gouvernementaux ne sont jamais que des masques (institutionnels, sociaux, psychiques) apposés sur des relations de pure violence. Elle soutient plus radicalement que gouverner est tout bonnement impossible. Son projet consiste dès lors à relever les traces d’une telle impossibilité et à les faire s’étendre à des domaines d’action et de pensée toujours plus vastes. L’objet de l’anarchisme est l’impossibilité du gouvernement rendue manifeste et omniprésente.
Dans Au voleur ! Anarchisme et philosophie, Catherine Malabou propose de distinguer entre l’ingouvernable et le non-gouvernable : « L’ingouvernable désigne ce qui échappe au contrôle, comme un véhicule devenu impossible à conduire. Au sens moral et politique, il suggère l’indiscipline et la désobéissance, le refus d’obtempérer. L’ingouvernable est et n’est que le contraire du gouvernable. La non-gouvernabilité quant à elle ne renvoie ni à l’indiscipline, ni à l’errance. Elle n’est pas non plus la désobéissance, mais ce qui, dans les individus comme dans les communautés, demeure radicalement étranger au commandement et à l’obéissance. […] L’ingouvernable est ce qui peut être, soit entendu, soit dominé. Le non-gouvernable ne peut en revanche qu’être dominé. La seule façon de le traiter est de ne pas traiter avec lui, soit en l’ignorant activement, soit en l’opprimant, en l’écrasant, voire en le mettant à mort. Mais le gouverner est définitivement impossible puisqu’il est, encore une fois, la marque de l’impossibilité et de l’échec de tout gouvernement1. »
Si l’ingouvernable se définit par sa résistance et son opposition directes au gouvernement, le non- gouvernable désigne quant à lui une zone d’étrangeté et d’extériorité radicale. En prolongeant cette distinction, on pourrait dire que le non-gouvernable est le lieu de recharge de l’ingouvernable, son assise extra-conflictuelle, sa base arrière : une indifférence et une extériorité au gouvernement si profondes que des gestes concrets de désobéissance et de remise en cause de l’autorité peuvent s’y ressourcer, s’y relancer, s’y assoir positivement. L’ingouvernable ne concerne sans doute que certaines pratiques artistiques et certaines seulement, des pratiques qui par leur mode de production, d’organisation et d’intervention ont d’ores et déjà refusé tout principe de gouvernementalité. En revanche, on pourrait faire l’hypothèse que toute œuvre, si du moins elle doit être autre chose qu’un produit de consommation, de spéculation ou de décoration, a bel et bien affaire à du non-gouvernable, à ce qui dans l’être humain et au-delà demeure irréductiblement étranger à l’être-gouverné. L’objectif principal de ce numéro de la revue Turbulences consisterait alors à relever en art les traces et les manifestations du non- gouvernable, les formes de son déploiement artistique, en les envisageant aussi bien pour elles-mêmes que comme lieux de recharge de l’ingouvernable, comme appelant, ne serait-ce qu’implicitement, à des actes de résistance et de désobéissance concrets.
Modalités de proposition :
La rédaction encourage la diversité des formats et des propositions. Outre les articles universitaires classiques, elle accueille volontiers l’expérimentation artistique sur différents supports (photo, vidéo, son, graphisme, etc.). Les propositions d’articles (5000 signes maximum) sont à adresser à :
au plus tard le 15 avril 2024. Une réponse sera donnée mi-mai.
Les articles définitifs devront être reçus pour relecture au plus tard le 15 octobre 2024. La publication est prévue pour février 2025.
Comité scientifique :
– Sara Alonso Gómez
– Anna Guilló
– Christophe Longbois-Canil
– Célio Paillard
– Frédéric Pouillaude
Renseignements : Frédéric Pouillaude,
Etudier la période de 1917 à 1922, en Russie, c’est se pencher sur la période qui s’étend de la prise de pouvoir en 1917 à la fin de la participation active de Lénine au gouvernement en 1922. De quoi le léninisme est-il le nom ? Et bien c’est le procédé qui a consisté à imposer à la majorité, la domination d’une minorité. C’est la méthode qui a liquidé toute opposition en emprisonnant, tuant et déportant les Sociaux-Révolutionnaires, les Anarchistes et les Mencheviks, notamment. Ces opposants à Lénine représentaient pourtant des portions importantes de la masse révolutionnaire. Bref, le léninisme, c’est la liquidation des partis et des groupes d’opposition organisée ; c’est l’histoire d’un groupe d’hommes décidé à s’emparer du pouvoir exclusif en Russie en s’attaquant à d’autres révolutionnaires.
Lire la suite dans le journal Le Libertaire : https://le-libertaire.net/lenine-le-dictateur/