Théophile-Alexandre STEINLEN (1859-1923) L’exposition du centenaire. Du 13 octobre 2023 au 11 février 2024 au musée de Montmartre – Paris – 75018

Le Musée de Montmartre consacre une exposition à Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), artiste emblématique de Montmartre à la fin du XIXe siècle. Cette exposition présentée du 13 octobre 2023 au 11 février 2024 marque le centenaire de sa disparition. Elle rend hommage à cet artiste inclassable et protéiforme, qui fut dessinateur, graveur, peintre et sculpteur et qui n’appartint qu’à une seule école : celle de la liberté.

Russie : L’anarchiste Ruslan Sidiki a été accusé d’avoir fait sauter des voies ferrées et d’avoir attaqué un aérodrome militaire.

Fin novembre, les forces de sécurité ont arrêté l’anarchiste Ruslan Sidiki , soupçonné d’avoir organisé le déraillement d’un train de marchandises dans la région de Riazan . Le 2 décembre, le tribunal du district Dorogomilovsky de Moscou a envoyé Ruslan dans un centre de détention provisoire.
Le déraillement du train s’est produit le 11 novembre au 190e kilomètre de la voie ferrée de Moscou sur le tronçon Rybnoye-Blokpost de 204 km. Kommersant partage les détails de l’action de sabotage : « À la suite de l’explosion d’un engin explosif improvisé (deux engins explosifs, chacun équivalent en puissance à 3 kg de TNT, ont été posés à une distance de 10 m l’un de l’autre sur une voie de contournement pendant trains de marchandises), 300 m de voie ferrée ont été endommagés, un cratère s’est formé sur le lieu de l’explosion et les 19 premiers wagons du train de marchandises n° 2018 sont tombés dans un fossé. L’explosion a brisé les vitres de la cabine du conducteur et il s’en est sorti avec des blessures légères.
Les forces de sécurité ont également déclaré que Sidiki avait été impliqué dans une attaque contre un aérodrome militaire dans la région de Riazan, survenue le 20 juillet, puis quatre quadricoptères chargés d’explosifs ont volé sur le territoire de la base aérienne de Dyaghilevo.
Maintenant, Ruslan a été inculpé en vertu des articles « acte terroriste » (clause « a », « c », partie 2 de l’article 205 du Code pénal de la Fédération de Russie) et « stockage d’explosifs » (clause « a », partie 3 de article 222.1 du Code pénal) RF). Selon eux, il risque entre 12 et 30 ans de prison.
Les camarades de Ruslan ont contacté l’initiative anti-guerre des droits de l’homme « Zone de solidarité ». Voici ce qu’on dit de lui :
« Rouslan est un homme d’action », c’est ainsi qu’un de nos camarades communs parlait de lui. Et en effet, sans plus tarder, Ruslan accomplit des tâches quotidiennes complexes, saisit les informations à la volée et maîtrise des compétences utiles. Avec ses amis, il est toujours réactif et prêt à aider. Il adore les randonnées extrêmes, les marathons cyclistes et a visité à plusieurs reprises les zones d’exclusion de Tchernobyl et de Biélorussie.
Partisan des idées anarchistes, il était très sensible à l’agression militaire russe en Ukraine. De plus, ses connaissances et ses camarades sont morts dans ce conflit, et des gens continuent de mourir. Aujourd’hui, il est lui-même victime de la violence de l’État et notre soutien lui tient à cœur.»
Adresse pour les lettres et colis : 109382, Moscou, st. Verkhnie Polya, 57 ans, centre de détention provisoire-7, Sidiki Ruslan Kasemovich, né en 1988. Il est possible d’envoyer des lettres via le service F-letter .
Comment écrire une lettre à un prisonnier politique ?
Comment retirer un colis en maison de détention provisoire ?
Détails pour les transferts vers la « Zone Solidaire » :
Paypal : 

https://avtonom.org/news/anarhista-ruslana-sidiki-obvinili-v-podryve-zhd-putey-i-atake-na-voennyy-aerodrom

À Marseille le 1er, le 2 et le 3 février 2024, cycle LA DAR INTERNATIONALISTE – Rencontres et débats sur les questions internationalistes, mêlant information par les mouvements de base, échanges politiques et organisation de la solidarité.

La Dar centre social autogéré - 127 rue d’Aubagne – 13006 Marseille

Des personnes issues du collectif autogestionnaire de la Dar ont souhaité formaliser un peu plus les interventions sur les soulèvements contre les régimes autoritaires et fascisants.
Ce n’est pas uniquement par principe éthique que nous sommes internationalistes mais aussi par stratégie révolutionnaire. Nous défendons la nécessité de créer des liens et des alliances entre les forces auto-organisées qui œuvrent pour l’émancipation de toutes et tous sans distinction.

En cela nous nous rattachons aux principes d’un « internationalisme par le bas », un internationalisme des peuples en lutte contre le capitalisme et les tyrans.

Et il s’agit de combattre tous les impérialismes. Nous défions en cela les positions dites « campistes », doctrine qui refuse de voir l’impérialisme chez d’autres acteurs que les puissances « occidentales ». S’il ne s’agit en rien de nier l’action mortifère et sanguinaire de ces dernières, il faudra bien qualifier ce que les régimes russes, turcs, chinois, iranien, etc. font depuis des années : étendre leur domination politique et économique dans certaines régions en dépossédant les populations locales de leur auto-détermination. Le campisme, très souvent partagé par les gauches internationales, engraisse malheureusement des visions conspirationnistes qui ne favorisent jamais le camp de l’émancipation mais bien celui de l’extrême-droite et du racisme.

Nous commencerons le jeudi 1er février à 18h 30 avec une présentation / échange sur les comités de résistance au Soudan, en accueillant Hamal Gamal co-animateur du blog franco-soudanais SudFa Media : https://blogs.mediapart.fr/sudfa.

A suivre le vendredi 2 février à 19h, un retour sur la situation en Artsakh (Nagorno Karabakh), avec des membres de la diaspora arménienne de Marseille. Cette soirée sera suivie d’un repas et d’un moment festif afin de récolter des fonds pour les réfugié.es de guerre.

Enfin, samedi 3 février à 19h, les camarades de la Commune Internationaliste Marseille Kurdistan (CIMK) viendront présenter la revue Lêgerîn, en présence de certain.es auteur.es (https://www.revistalegerin.com/fr/legerin). Repas et musique viendront clore cette soirée et ce premier festival internationaliste à la Dar.

Pour un nouveau ATHÉNÉE LIBERTAIRE à Lisbonne (Portugal)

Trois collectifs appartenant à l’histoire de l’anarchisme portugais – Centro de Cultura Libertária, BOESG (bibliothèque) et A Batalha (journal) – se sont réunis pour acheter un nouveau centre anarchiste dans la région de Lisbonne: un espace commun, ouvert aux collectifs anciens et nouveaux, qui nous débarrassera une fois pour toutes de la pression provoquée par la gentrification et l’immobilier. Le nouveau athénée libertaire sera un centre social mais hébergera également les archives et bibliothèques des trois collectifs. Dans les prochains mois, nous organiserons une campagne massive de collecte de fonds et nous sollicitons la contribution de toutes les personnes et collectifs solidaires de la cause anarchiste.

Pour un nouvel athénée libertaire à Lisbonne!

L’espace que le Centro de Cultura Libertária (CCL) occupe et loue depuis près de 50 ans est à nouveau en danger. La pression continue xercée par la gentrification et le marché immobilier – à l’origine de l’expulsion de tant de personnes et d’associations, contraintes de quitter les centres-villes – frappe de nouveau le CCL, cette fois avec une force irrévocable. Après des années de menaces et de procédures d’expulsion auxquelles nous avons résisté, le CCL devra définitivement quitter son siège historique à Cacilhas (en face de Lisbonne, de l’autre côté du Tage) en mars 2024.

Nous souhaitons un nouvel espace qui serve non seulement au CCL, mais à la communauté libertaire portugaise, un endroit protégé de nouvelles menaces d’expulsion, un lieu qui nous appartienne. C’est pourquoi le collectif du journal centenaire A Batalha, le collectif BOESG (Bibliothèque des ravages de la société globalisée) et le CCL ont décidé d’unir leurs efforts pour acquérir un espace commun. L’idée est de créer un nouvel athénée libertaire dans la région de Lisbonne. Un lieu qui abriterait la bibliothèque, les archives et la librairie du CCL, ainsi que le fonds conséquent de la BOESG et du journal A Batalha. Un espace de diffusion et de protection de la culture libertaire afin de récupérer et préserver la mémoire, la rencontre et le dynamisme des idées anarchistes. Un espace ouvert aux collectifs nouveaux et anciens qui voudraient l’utiliser.

Au cours des mois à venir, nous allons multiplier des collectes de fonds. Nous faisons appel à la contribution de toutes les personnes et de tous les collectifs solidaires, que ce soit par le biais de dons, d’organisation d’événements et de diffusion de notre campagne de financement participatif.
Nous sommes conscients de la difficulté de la tâche, mais nous croyons pouvoir mener à bien notre idée, grâce à la force conjointe et à la solidarité anarchiste.

Coordonnées bancaires du CCL pour les dons:

Nom: CENTRO DE CULTURA LIBERTÁRIA IBAN: PT50003501790000215493029 BIC/SWIFT: CGDIPTPL

Crowdfunding: https://whydonate.com/en/fundraising/anarchistcenter Liberapay: https://liberapay.com/CCL/donate

Paypal: https://www.paypal.me/cculturalibertaria

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Sede: Rua Cândido dos Reis, 121, 1o Dto – Cacilhas – 2800-270 Almada