RACONTÉ PAR ELLES, spectacle au Théâtre des Chartreux le 2 juillet à 16h – Marseille 13004

RACONTE PAR ELLES

Le spectacle est créé à partir de lettres de femmes qui ont vécu la guerre en Espagne, l’après-guerre et la dictature de Franco. La vie sous les bombes, la vie dans les prisons, au travail, les représailles, l’exil.

Ce spectacle sera suivi d’un débat sur la guerre d’Espagne et le Franquisme qui en a découlé.

105 Av. des Chartreux, 13004 Marseille – 04 91 50 18 90

Raconte-par-elles-Bea-Insa

Vanina, Les LEURRES POSTMODERNES contre la RÉALITÉ SOCIALE des FEMMES à la librairie Quilombo le 06 février 2024 à 20h – Paris XI

Vanina - Les-leurres-postmodernes contre la réalité sociale des Femmes

Les femmes représentent de nos jours, à l’échelle de la planète, la majorité des classes sociales les plus démunies. Elles demeurent sous la menace de violences liées à la domination masculine. Les droits qu’elles ont arrachés, comme l’accès àl’IVG, sont fragiles. Et voilà que la «théorie queer »veut les réduire à une apparence de la féminité, la pratique de la GPA à un ventre à louer…

Dans les années 1970 en France, le MLF a attaqué avec force le rôle social imposé aux femmes par le patriarcat et le capitalisme sur la base de leur sexe biologique. Mais ce rôle, rebaptisé «genre », est devenu depuis une «identité »reposant sur le seul «ressenti » des personnes : il suffirait de se déclarer femme pour en être une.

Un peu partout dans le monde, des féministes s’insurgent contre pareille définition d’une femme parce qu’elle fait perdre de vue l’origine de son oppression – ses organes sexuels, avec leurs capacités procréatives – et le vécu des femmes en général, à savoir une double journée de travail pour assurer la reproduction sociale et une large part de la production économique. Elle progresse néanmoins partout, soutenue par des courants féministes «intersectionnels», et propagée à la fois par des élites politiques et intellectuelles et par divers milieux militants. Quiconque se risque à la contester peut être insulté ou menacé par des «transactivistes», ou poursuivi pour «transphobie»devant les tribunaux.

Il est pourtant urgent de dépasser les thèses sur le genre issues du post-modernisme – ce courant de pensée qui a contribué à forger avec le «néo-libéralisme », dans les années 1980, une idéologie valorisant les «classes moyennes» et leur style de vie afin de conforter l’ordre établi.

Ce livre a donc pour objet – par la critique de la «théorie queer» et des analyses intersectionnelles qu’il propose – de resituer la lutte féministe dans une perspective clairement antipatriarcale et anticapitaliste.

À propos de ce livre, lire Embrouilles dans le genre sur  : https://acontretemps.org/

Le 18 mai à partir de 20h à Manifesten, 59 rue Adolphe Thiers 13001 Marseille et le Jeudi 19 mai à 18h30 à la librairie contrebandes 37 rue Paul Lendrin Toulon (83000)

desastrestouristiques

Henri Mora présentera Désastres touristiques

Activités des plus polluantes dans un contexte où la « transition écologique » est continuellement invoquée, le tourisme et sa complice l’aviation bénéficient pourtant d’un soutien inconditionnel des institutions, des mondes économique et culturel, ainsi que de certaines forces sociales et environnementalistes. Car qui serait prêt à se défaire de la première industrie mondiale et à renoncer à l’hypermobilité ?
Né avec le capitalisme industriel, le tourisme a pris un essor fulgurant dans les années 1950. Dans un monde de production et de consommation de masse, il s’est imposé de manière évidente, et a contribué à élargir la sphère marchande à de nombreux domaines tout en s’intégrant complètement au quotidien. Ce processus de touristification tous azimuts participe de la mise en production du monde. Manager des territoires pour les rendre plus attractifs que d’autres fait des ravages : émissions de gaz à effets de serre et nombreux dégâts environnementaux, artificialisation de la nature, surfréquentation, altération des rapports humains, folklorisation, construction de grands projets inutiles, hausse des prix de l’immobilier, etc.
Contre ce tourisme dévastateur, considéré comme un pilier de la croissance, la critique, portée notamment par ce livre, ne peut que s’en prendre plus globalement à l’économie marchande, au puissant imaginaire qu’elle véhicule et aux modes de vie qu’elle induit.

Avec des textes de Miguel Amoros