CONTRE LE NUK ! – pour écouter en différé sur RADIO LIBERTAIRE les rencontres qui se sont tenues à Marseille le 01 et 02 avril 2023

Bonne écoute : https://radio-libertaire.org/speciaux/Anti-nuc_Marseille/index.php

Vendredi 31 mars

  • 19h30: Projection de « Notre Ami l’atome » film de Kenichi Watanabe.

Samedi 01 avril

  • 14h-15h30: conférence-débat animé par Philippe Pelletier. De l’usage économique et politique du catastrophisme. Une intervention sur le thème de l’instrumentalisation du climat pour « valoriser » le Nucléaire. Démonter l’idée reçue propagée par les médias et le pouvoir : « Le nucléaire peut sauver le climat, car le nucléaire produit une énergie décarbonnée ».
  • 16h-17h30: conférence-débat animé par Thierry Ribault. Contre la résilience, Les sanctuaires de l’abîme, chronique du désastre de Fukushima.
  • 19h: repas
  • 20h30: BURE, conférence-débat avec plusieurs intervenant.e.s sur la gestion des déchets du nucléaire, des actions en cours à Bure, et de la nécessité de dépasser les constats techniques pour développer des actions.

Dimanche 2 avril

  • 14h-15h30: conférence-débat animé par Antoine Calanda et Jean Revest de la Coordination Antinucléaire Sudest. Ces deux interventions sont axées sur des informations concrètes sur les réalités des installations nucléaires dans la région PACA. Vieillissement des installations, et rafistolages en cours : la centrale de Tricastin fait office de laboratoire pour expérimenter les possibilités de prolonger les centrales françaises. Présence d’installations dans des zones sismiques (Cadarache, Tricastin…)
  • 16h-18h: conférence-débat animé par Jean Marc Royer, Auteur de Le Monde comme projet Manhattan récit de l’historique du projet américain d’élaboration de l’arme atomique. Un projet qui n’est pas un simple projet militaire et industriel, mais au fond un « projet de société ». Il sera fait un rappel de cette historicité, et la manière dont elle resurgit dans la menace d’un conflit, ou d’un débordement nucléaire possible dans le conflit en Ukraine.

C’est organisé par la Fédération Anarchiste à La Dar au 127 rue d’Aubagne – Marseille 13006

MESSAGE DES PARENTS DE SERGE LU À UN ÉVÉNEMENT ORGANISÉ EN SOUTIEN AUX SOULÈVEMENTS DE LA TERRE

La menace de dissoudre un des collectifs qui ont appelé à manifester contre les bassines, le 25 mars, est une nouvelle illustration du mépris que ce régime exprime envers quiconque veut faire barrage à la politique qu’il mène au service de la bourgeoisie. Il s’agit en effet pour lui d’accréditer l’idée que les milliers de manifestants présents à Sainte-Soline auraient été des enfants sans aucune autonomie, arrivés là sous l’influence de quelque puissance occulte.

Menacer de dissoudre des structures qui organisent la solidarité contre la répression est un autre reflet de ce mépris consistant à faire croire que les gens eux-mêmes, à la base, sont incapables de s’organiser pour se défendre.

Or c’est tout le contraire qui se passe aujourd’hui en France.

A Sainte-Soline, il n’y a pas eu, d’un côté, les « bleus » et les « noirs » et, de l’autre, les « familles ».

Les dizaines de milliers de personnes participant à cette manifestation interdite savaient que les plus mobiles se trouveraient dans le cortège chargé d’ouvrir le chemin vers la bassine, et nul ne dissociait les « non-violents » des « violents », les « bons » manifestants des « mauvais ». La complicité entre les uns et les autres était évidente. Ces dizaines de milliers de personnes ont agi ensemble, chacune selon ses possibilités, contre le modèle capitaliste que représentent les bassines et malgré les menaces de répression émanant de l’Etat. Et elles ont été capables, ensemble, de résister physiquement au bras armé de cet Etat.

La violence a été du côté des forces de l’ordre, qui ont visé l’ensemble des manifestants.

Les 200 blessés de Sainte-Soline – dont notre fils Serge et Mickaël, les plus gravement atteints – ne sont pas le résultat d’une « mauvaise gestion de l’ordre », d’erreurs de tel ou tel, ou simplement le fruit du hasard. Le responsable de ces 200 blessés, c’est un Etat qui a pour seul objectif, dans la période actuelle, de mettre à genoux toute contestation sociale afin de mieux gérer l’exploitation du travail dans les années à venir, face à la crise que connaît le capitalisme pour se perpétuer.

La répression policière et juridique est omniprésente et se répand comme la misère sur le pauvre monde, mais nous ne nous laisserons pas enfermer dans un combat contre cette répression qui accaparerait tous nos espaces et notre vision de la vie. Car notre monde, c’est aussi celui de la lutte, et la lutte c’est la fête. La fête, ce sont les barbecues des gilets jaunes sur les ronds-points ; ce sont les cris et les chants lors des manifestations contre la réforme des retraites ; c’est l’expression créative et colorée que peuvent avoir les manifestations des femmes ou des homos ; ce sont les grèves ou les occupations dans lesquelles les salariés se découvrent sur leur lieu de travail ; ce sont les blocages joyeux de routes ou de lycées…

Contre la répression, ces espaces de lutte et de fête témoignent que le monde doit changer de base, et que nous avons en nous, dès maintenant, la capacité d’y parvenir en les mettant en valeur et en les élargissant.

Nous n’avons besoin d’aucune « figure » ou d’aucun parti pour nous indiquer la voie à suivre tout en nous prenant par la main.

Nous maintiendrons notre union dans un même combat contre l’aménagement capitaliste du territoire, et notre solidarité contre la répression. On ne tue pas un mouvement en déclarant dissoutes certaines de ses structures ou en les interdisant. Dissolution ou interdictions ne changeront donc rien.

Et nous ne céderons pas aux palinodies de partis politiques qui cherchent encore à parler en notre nom alors qu’ils ne représentent plus grand-chose.

C’est en nous que nous devons avoir confiance pour repousser l’assaut de l’Etat policier, comme celui d’une extrême droite à l’affût.

Les parents de Serge,

le 11 avril 2023

En partenariat avec Le Fenouil à vapeur, Mathieu Léonard fera une présentation illustrée de son livre L’IVRESSE DES COMMUNARDS à AVIGNON, le jeudi 27 avril 2023 à 19h 

L'ivresse-des-communard

au café-librairie Youpi !  26 avenue Saint-Ruf 84000 Avignon Tramway T1, station Arrousaire – Saint-Ruf 

LA COMMUNE : UN BATEAU IVRE ?                     

La légende noire d’une Commune grise semble avoir vécu. Or, en décembre 1871, l’Académie de médecine n’hésitait pas à qualifier l’insurrection de « monstrueux accès d’alcoolisme aigu ». 

En réalité, à la fin du XIXe siècle, on observe le discours versaillais se draper d’oripeaux scientistes amalgamant prolétariat, socialisme, maladie mentale et ivresse en une repoussante allégorie de la révolution.                      

La présentation du livre au public s’appuie sur une projection sur écran d’illustrations (gravures, tableaux, caricatures de presse, etc.) de la période 1870-1914.

PAS UN SUR CENT : HISTOIRE (S) DES ANARCHISTES – Librairie Quilombo : 23 rue Voltaire 75011 Paris, le samedi 15 avril 2023 à 13h

La librairie Quilombo organise toute une journée consacrée à l’histoire de l’anarchisme ! Au programme : salon du livre d’occasion, visite, débats, banquet et projection ; avec Anne Steiner, Patrick Chastenet, Marianne Enckell, Tancrède Ramonet, Claire Auzias, Frank Mintz..

« Ils sont morts cent dix fois
Pour que dalle et pourquoi ?
Avec l’amour au poing
Sur la table ou sur rien
Avec l’air entêté
Qui fait le sang versé
Ils ont frappé si fort
Qu’ils peuvent frapper encore » 
— Léo Ferré , « les Anarchistes », 1968

13h-15h BALADE DANS LES PAS DES EN-DEHORS
Montmartre
Avec Anne Steiner, auteure de Les En-dehors [L’échappée]

Balade sur les traces des anarchistes individualistes, à la découverte des lieux où ces « en-dehors » ont vécu, aimé, expérimenté et combattu sur la Butte Montmartre, terre d’accueil de toute une jeunesse bohème et révoltée dans les décennies précédant la grande guerre.

Départ à 13h devant le siège du Libertaire, au 15, rue d’Orsel, métro Barbès Rochechouart.
Durée : 1h30

COMPLET Gratuit mais réservation obligatoire en envoyant un mail à  COMPLET

14h-20h SALON DU LIVRE NOIR ET ROUGE
Impasse CICP

Les éditions Noir et Rouge nous font l’amitié de déménager de l’impasse Crozatier, où ils organisent régulièrement des salons où bon nombre d’entre nous se retrouvent pour dénicher des ouvrages épuisés ou non, à petit prix toujours. Tout au long de la journée, ils proposeront une grande sélection d’ouvrages d’occasion, consacrés à l’histoire du mouvement libertaires, des différents courants révolutionnaires et à la littérature anarchiste.

16h DÉBAT SUR LES RACINES LIBERTAIRES DE L’ÉCOLOGIE
Quilombo
Avec Patrick chastenet auteur de Les Racines libertaires de l’écologie politique [L’échappée]

Les cinq penseurs présentés dans ce livre – Élisée Reclus, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau, Murray Bookchin, Ivan Illich – partagent le même amour de la liberté et de la nature. Trois se réclament de l’anarchisme, deux en sont proches, tous ont enrichi le terreau libertaire de l’écologie politique.

18h PETIT VOYAGE EN ANARCHIE
Quilombo
Avec Marianne Enckell auteure de Une Petite histoire de l’anarchisme[Nada]

Dans ce livre, Marianne Enckell, historienne et animatrice du Centre international de recherches sur l’anarchisme de Lausanne, nous emmène sur les traces de ce mouvement depuis ses origines jusqu’à nos jours, abordant en particulier son aspect international et sa dimension culturelle.

19h30 BANQUET ANARCHISTE
Quilombo

Banquet autour de la salade basconnaise, élaborée au sein de la communauté anarchiste végétalienne
fondée en 1911 à Bascon dans l’Aisne, devenu plat fétiche du foyer végétalien de la rue Mathis à Paris.

20h30 PROJECTION DE NI DIEU NI MAÎTRE

CICP
Avec Tancrède Ramonet [réalisateur], Claire Auzias et Frank Mintz.

Projection du dernier volume du film Ni Dieu ni maître (Arte) qui comprend les épisodes 3 : « Des Fleurs et des pavés (1945-1969) » et 4 : « Les Réseaux de la colère (1968-2012) »

Ni Dieu ni maître est une série documentaire réalisée par Tancrède Ramonet, racontant pour la première fois, à partir d’images d’archives inédites ou méconnues et d’entretiens avec des historiens du mouvement social, l’histoire pleine de bruit et de fureur d’un mouvement qui ne cesse de susciter le fantasme et de provoquer le malentendu.

FILM « DES ANNÉES DE SILENCE. APPELÉS EN ALGÉRIE 1954-1962 », le 15 avril 2023 au CRAS à 19h.

Cras : 39, rue Gamelin 31100 Toulouse (métro Fontaine-Lestang).

Documentaire écrit et réalisé par Émile NAVARRO

19h  : Accueil – Auberge espagnole (les boissons sont proposées en soutien à l’association)
20h : Projection (en présence du réalisateur)

Pendant longtemps, les appelés partis de l’autre côté de la Méditerranée durant leur service militaire ont préféré oublier ou se taire. De multiples témoignages évoquent le destin de ces jeunes soldats qui ont basculé du jour au lendemain, après la quiétude métropolitaine, dans la brutalité d’un pays méditerranéen dont la beauté cachait une violence sourde. Il faudra de nombreuses années, « Des années de silence », pour que les plaies puissent cicatriser.
Aujourd’hui, ces appelés parlent de leur passé mais aussi de leur présent, d’un présent impacté par un passé puissant. A travers les témoignages de Jean, Gérard, Stanislas et d’autres, ce sont les histoires personnelles des protagonistes de cette guerre qui aujourd’hui ont décidé de transformer ce souvenir et ces cicatrices en action.
Leurs initiatives sont aussi nombreuses que différentes. Jean a décidé par exemple de renouer avec l’ancien « ennemi ». Jacques a consacré sa vie à comprendre et aider ces rescapés de guerre, il est devenu psychologue. Bernard, comédien militant et ancien combattant, a choisi de s’exprimer à travers le théâtre en mettant en scène cet événement douloureux.
Le film parle finalement d’un présent, d’un destin que le passé est venu modifier.