Mauricius : Au pays des soviets, neuf mois d’aventures

Pour la première fois depuis un siècle, Au pays des soviets, neuf mois d’aventures de Mauricius (Maurice Vandamme) a pu être réédité par la maison d’édition Théolib, dans sa collection « Liber*** »,  grâce au CIRA Marseille qui en a fourni l’original. La préface de Anne Steiner replace le personnage dans cette époque mouvementée, avec ses côtés flamboyants et ses défauts. Le portrait de couverture provient d’une peinture de la collection du CIRA. Ce livre peut-être commandé chez l’éditeur.
Théolib –  La Saulnerie de Bas, 50750, Saint Martin de Bonfossé ( 30 €, frais de port compris)

Situation politique au Vénézuéla avec un rédacteur du journal El Libertario le 19 septembre

Le groupe Germinal de la fédération anarchiste vous invite le samedi 19 septembre à 19h, à Mille Babords (61, rue Consolat 13001 Marseille) à une causerie autour de la situation au Vénézuéla, en compagnie d’un redacteur du journal El Libertario. —- El Libertario est un journal publié par la Comisión de Relaciones Anarquistas (Commission de Relations Anarchistes) depuis 1995. Voir la version en ligne : http://periodicoellibertario.blogspot.com/

Port du masque à l’intérieur

Causerie : Sur les chemins d’Abel Paz

Notre prochaine causerie aura bien lieu ce samedi 3 octobre à 17 h, mais seulement avec Marc (qui nous présentera un film sur Abel Paz), Fernando et María étant bloqués en Espagne à cause du Covid 19. Pour des raisons sanitaires, le nombre de personnes sera limité à 30 et il faudra respecter les procédures habituelles. (enregistrement de la causerie ici)

Diego Camacho (1921-2009), plus connu sous le nom d’Abel Paz, a rejoint les rangs de la Confédération nationale du travail (CNT) dès 1935 à Barcelone. Un an plus tard, il participe à la Révolution. Trop jeune pour partir sur le front d’Aragon, il crée avec des amis un petit journal Le Quichotte très critique par rapport au réformisme des dirigeants de la CNT. En 1939, il doit s’exiler en France. Il passe par les camps de concentration français, rentre en Espagne, se fait arrêter, reste neuf ans en prison. En 1953, il revient se réfugier en France. Il travaille dans l’imprimerie, participe aux événements de Mai 1968 puis s’inscrit à l’université de Vincennes. Il publie en 1972 la première biographie de Buenaventura Durruti. En 1977, il retourne à Barcelone où il écrit plusieurs livres. Ses archives se trouvent au Centre Ascaso-Durruti de Montpellier.

Abel Paz est l’auteur de quatre livres de mémoires qui s’arrêtent en 1954. Les éditions Rue des Cascades, animées par Marc Tomsin, publient le premier volume intitulé Scorpions et figues de Barbarie. De leur côté, María Antonia Ferrer et Fernando Casal sont les auteur·e·s d’une biographie (en langue espagnole) d’Abel Paz ayant pour titre Geografía de Abel Paz.

Scorpions et figues de Barbarie : mémoires, 1921-1936 par Abel Paz ; préface de Raoul Vaneigem. Rue des Cascades, 2020. 299 pages. 12 euros.

Geografía de Abel Paz : memorias, materiales y cabos sueltos de una «memoria» marginada par María Antonia Ferrer et Fernando Casal. Madrid : Ediciones Libertarias, 2019. 528 pages. (Rústica). 24,50 euros.

Ces deux livres seront en vente au CIRA le jour de la causerie.

Fleurs de Barricade : l’anarchie chantée en Italie par Lorenzo Valera samedi 5 septembre à 17 h au Cira

terracanto_solo_uccello

Curés, patrons, militaires, flics, chefs d’État : il n’existe aucune catégorie d’oppresseurs qui n’ait été attaquée, insultée, ridiculisée, menacée dans les chansons libertaires. Souvent vulgaire et irrévérencieux, toujours exagéré, rhétorique et fataliste, le chant a toujours accompagné les anarchistes dans leurs luttes quoti- diennes contre l’exploitation, les inégalités, la pauvreté, la répression mais aussi l’allié contre les grands ennemis de toujours : « l’État, l’Église, la bourgeoisie cupide », cette triade arrogante qui depuis toujours opprime l’humanité.

Causerie-septembre-Fleurs-de-barricades

Terracanto

On raconte que le Terracanto vit dans les marais, dans les champs cultivés, les terres reculées,
où les hommes et les femmes ont semé leur sueur ; dans les pâturages où ils ont conduit leurs troupeaux, sur les barricades où ils ont défendu leur liberté.
Le Terracanto colporte leurs chants, leurs plaintes et leurs espoirs.
Il se gorge de racines, celle d’un monde oublié qui frémit dans nos veines.
Il raconte l’exile et les saisons, le vent léger, le crépitement des feux, le chuchotement des fleuves,
la terre épaisse.
Les voix de Terracanto sont celles qui ont toujours refusé de se taire